Coordinatrice des ventes chez Galland Catenary Suhzou (GCS), Liya Huang est une précieuse liaison entre la Chine et Galland. La France est d’ailleurs un pays qu’elle connaît bien, puisqu’elle a obtenu son diplôme de Master à Bordeaux. Sur un marché chinois qui croît à grande vitesse, la double culture et la formation de Liya sont des atouts évidents pour Galland.


Quel est votre parcours professionnel ?

Avant de travailler pour GCS, j’ai oeuvré à Zhongyin IMP&EXP.CO. LTD, en Chine, en tant que responsable des activités outre-mer. Je travaille pour Galland depuis mai 2017 : j’y ai fait mes premiers pas avec un stage à la suite du master que j’ai obtenu à la kedge business school de Bordeaux en 2016. Ensuite, je suis devenue coordonnatrice des ventes sur notre site de Suzhou.


De qui est composée votre équipe et quelles sont vos missions ?

Jacky Zhong est le chef de projet chez GCS. Il est responsable de toutes les ventes en Chine, un pays où Galland est présent depuis les années 90, et où une filiale a été créée depuis novembre 2015.
En tant que coordinatrice des ventes, je suis le lien entre Galland France et GCS Chine. Je m’occupe de la bonne coordination entre le siège français et les clients chinois concernant les commandes, le calendrier de production, la conception des produits, le calendrier de livraison et le service après-vente.
Ma mission consiste également à analyser le marché chinois afin d’ajuster la stratégie de vente des produits Galland. Je joue un rôle d’assistance à la préparation des appels d’offres et au travail administratif. Je m’occupe aussi du choix des prestataires externes et des fournisseurs potentiels pour Galland SAS.

Avec quels services de Galland France travaillez-vous plus étroitement ?

Je collabore avec le département innovation et technologie que je consulte fréquemment car je dois donner des réponses claires à nos clients qui posent des questions techniques sur nos produits. Parallèlement, je travaille avec le service de production afin d’organiser nos commandes et le calendrier d’expédition.

 

Quels produits Galland vendez-vous ?

GCS vend principalement l’isolateur de section de la série JG3181. Nous avons également développé le nouveau modèle JG3612 pour le marché chinois des trains à grande vitesse.



La Chine est-elle un marché d’importance pour Galland ?

Ces dernières années, l’industrie du transport ferroviaire urbain en Chine s’est fortement développée. Fin 2022, le pays comptait un total de 5875 stations en service, soit une augmentation de 9,96 % en un an. La longueur totale des itinéraires d’exploitation a atteint 10287,45 kilomètres, soit une augmentation annuelle de 11,7%. Le réseau du métro représente 77,84% de ce total, le train rapide urbain 11,89%, et le tramway 5,49%. Nous accompagnons cette croissance au plus près : les ventes de GCS ne cessent de progresser années après années, représentant une part importante du chiffre d’affaires de la société : la Chine est régulièrement dans le top 3 des zones d’activité de GALLAND. Et les perspectives sont excellentes :
en 2023, en Chine, 55 villes disposent d’un système de transport ferroviaire pour le nombre impressionnant de 2,66 milliards de passagers. C’est dire que le marché chinois compte !

 

Selon vous, quelle est la principale force de Galland ?

C’est sans conteste l’expérience cumulée de plus de 75 ans dans le secteur des caténaires. Pour les Chinois, le savoir-faire français est synonyme de haute qualité et de longue expérience dans un domaine. Mais l’expression fait aussi référence à l’esprit pionnier et innovant. Par exemple, dans le secteur industriel, nous savons tous que le TGV français était le plus rapide du monde. La France a fréquemment battu des records de vitesse sur rail.

 

Comment envisagez-vous l’avenir de Galland en Chine ?

L’urbanisation de la Chine s’accélère et favorise le développement des transports ferroviaires. L’expertise de Galland y contribue. À l’avenir, nous appliquerons la technologie française des trains à grande vitesse au marché national. Nous fournirons les produits les plus avancés pour promouvoir le développement de l’industrie ferroviaire chinoise, sans oublier un autre défi : utiliser la technologie Galland pour réduire la consommation d’énergie et la pollution de l’environnement.
 


Pour mieux la connaître

Elle aime

La randonnée, les voyages, la peinture.

Sa famille

Je suis mariée depuis plus de 5 ans avec un Londonien, nous avons un petit garçon de 9 mois qui ne cesse de nous étonner !

Sa ville

Je suis originaire de Suzhou et je vis actuellement à Hangzhou avec mon mari. Il existe en Chine une expression très connue qui dit : « En haut, il y a le ciel ; en bas, il y a Suzhou et Hangzhou ». Ces deux villes sont célèbres dans toute la Chine. A Suzhou, on vient admirer le coucher de soleil sur le lac de l’Ouest, les anciennes rues bordées de canaux et les célèbres jardins clos.

Son mantra

C’est いちごいちえ [prononcez ichi-go-ichi-e]. Il s’agit d’une expression issue de la cérémonie du thé japonaise signifiant qu’il faut chérir l’instant présent car il est irremplaçable.