« Quand j’étais enfant, dans les années 50, on faisait encore le voyage Paris-Bordeaux dans un train tiré par une locomotive à vapeur » se souvient Philippe Galland. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le réseau ferré de France accélère l’électrification de ses lignes. Une modernisation à laquelle Galland a activement participé. Lire la saga:

1951 : dessin fondateur

Le grand-père de Philippe Galland dessine l’un des premiers isolateurs de section. Cet ancien maître mécanicien dans la marine conçoit ses pièces sur le modèle des accastillages de bateaux : des éléments fins, aériens et solides qui facilitent le travail des ouvriers perchés à 12 m de haut.

1952 : « Paris-Lyon » passe à l’électricité

En juin 1952, la traction électrique remplace la remorque à vapeur sur le tracé Chalon-Lyon, puis le nouveau système est étendu à la totalité de la ligne Paris-Lyon.
Cette prouesse technique est rendue possible grâce, notamment, aux isolateurs de section Galland. L’entreprise a signé un partenariat avec la SNCF.

1955 : record de vitesse dans les Landes

Les 28 et 29 mars 1955, marquent l’histoire du chemin de fer français : sur la ligne Bordeaux-Dax, un train atteint pour la 1ère fois les 331 km/h. Devinez quelle entreprise est alors choisie pour la fiabilité et la légèreté de ses isolateurs de section ?

1961 : les fonderies du Bélier

Pour créer ses propres pièces et respecter ses critères de qualité, Jacques Galland (le père de Philippe) crée la fonderie et les ateliers du Bélier en 1961, à Vérac. La boucle est bouclée : le père de Jacques avait acheté une maison de campagne dans la région avec l’argent des brevets déposés en 1936.

1960 : sur la route des Indes

Succès national oblige, la SNCF est choisie par l’Inde pour participer à l’électrification des lignes du pays. Galland, partenaire de la SNCF, fait alors partie de l’aventure. Jacques Galland fonde sur place une entreprise cogérée par les partenaires locaux. Ce sont les premiers pas de Galland à l’international…

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